Oscars 2010 : démineurs a raflé six statuettes contre trois pour Avatar

 
Tapis rouge déroulé, statues géantes d'Oscars installées, tables de gala dressées, mais aussi, fouilles au corps, hélicoptères tournoyant et tireurs d'élites postés sur les terrasses... Hollywood était fin prêt dimanche à recevoir la fine fleur du cinéma américain pour la grande fête annuelle des Oscars.

Présentée par les acteurs Steve Martin et Alec Baldwin, retransmise en direct depuis le Kodak Theater dans plus de cent pays, la 82e édition de la cérémonie a offert son lot habituel de décolletés vertigineux, de glamour, de larmes, d'ovations et de remerciements émus, dans la limite des 45 secondes imparties...
Et la guerre des ex a bien eu lieu. C'est Madame qui crie victoire ne laissant que quelques miettes à celui qui fut son mari entre 1989 et 1991. Des dix films en lice pour la précieuse statuette, un favori s'est clairement détaché: Démineurs, un drame viril et chargé d'adrénaline signé Kathryn Bigelow, racontant le quotidien de trois soldats démineurs en Irak. Son plus sérieux concurrent était le blockbuster en 3D du cinéaste James Cameron, qui rêvait d'ajouter quelques trophées à ses fabuleuses recettes mondiales. C'est finalement le modeste opus à 11 millions de dollars sur l'Irak qui a eu raison de la fable fantastique à 500 millions de dollars.

Alors que Avatar et Démineurs était chacun nommé neuf fois, l'attention s'est focalisée sur l'ancien couple. Après un long coude-à-coude, Kat, 58 ans, a porté le coup d'assommoir à James, 55 ans, en décrochant les deux derniers prix, celui de la meilleure réalisation, remis pour la première fois à une femme, et celui du meilleur film.

En tout, six récompenses (scénario, son, montage sonore, photographie) pour Démineurs contre trois (effets visuels, photographie, direction artistique) pour Avatar. Sous le choc, peinant à tenir sur ses deux jambes, Kathryn Bigelow a surtout tenu à rendre hommage à tous ceux qui portent un uniforme, qu'ils soient soldats en Irak et en Afghanistan, pompiers ou policiers...Lire la suite

 

Source : gala