jeudi 11 mars 2010

Tahar Rahim : Le Prophète aux deux César est un homme à la séduction... implacable !

 
Tahar Rahim, 28 ans, comédien pratiquement inconnu il y a un an. Tout bascule avec la présentation à Cannes en mai 2009 du Prophète de Jacques Audiard, dans lequel il tient le premier rôle. Son interprétation subjugue festivaliers, critiques puis le public. L'Académie des César couronne le film avec neuf prix mais surtout, elle sacre doublement ce jeune homme en tant que meilleure révélation et meilleur acteur.


Son charisme singulier et fiévreux captive dans Un prophète, Tahar est donc un modèle parfait pour les magazines, qui cherchent à capturer son image pour les couvertures. L'Express Styles l'a fait poser en veste Smalto, chemise en popeline de coton Paul Smith, agrémentée d'une cravate en satin de soie Sandro. Le résultat est impeccable d'élégance et fait exploser le capital de séduction de ce héros très discret. Au fil des pages intérieures de la revue, il arbore d'autres tenues avec autant de style.
L'Express Styles n'a toutefois pas choisi ce comédien uniquement pour porter de beaux vêtements. Tahar se dévoile dans un entretien, lui que l'on a vu vibrer lors des César et clamer "J'aime cette France-là, la France du cinéma... Vive le cinéma Français !"
Tahar et le cinéma, c'est plus qu'une passion : "Quand je tourne, je me sens vivre." Cette consécration est pour lui l'occasion de dire à quel point il aime le cinéma et croit en lui. Avec ses récompenses, il espère que "cela encouragera les réalisateurs à prendre des risques avec des acteurs quasi inconnus". Il rend honneur à celui qui lui a permis d'exploser sur le grand écran, Jacques Audiard : "Je voudrais saluer la personne, qui est au moins égale à l'artiste, sinon plus. J'ai un profond respect pour Jacques, et beaucoup d'amour pour lui. Avec Niels Arestrup, ce sont des êtres rares." Le cinéaste lui a appris tant de choses mais l'une a particulièrement retenu son attention : "De m'inspirer le moins possible des modèles de cinéma existant." Lire la suite






Source : purepeople

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