mardi 27 avril 2010

Les 9 lettres d'Hollywood sauvées de la destruction

 
Les mythiques lettres qui ornent la colline d'Hollywood depuis 87 ans ont été sauvées de la destruction grâce à la générosité de célèbres donateurs, parmi eux Steven Spielberg, Tom Hanks, ou encore le sulfureux patron de Playboy, Hugh Hefner.



Arnold Schwarzenegger, le gouverneur de l'état de Los Angeles, a annoncé hier que les mythiques lettres blanches qui surplombent la ville ne seront pas détruites.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce sacro-saint symbole du rêve américain était menacé par des promoteurs immobiliers qui voulaient transformer la colline en parc immobilier de luxe.
En effet, si la ville de Los Angeles possède les lettres qui composent le mythique panneau, les terrains alentours étaient détenus pas des investisseurs particuliers, visiblement plus soucieux des bénéfices que de l'emblème de l'utopie du cinéma.
Le groupe d'investisseurs a néanmoins accepté de renoncer au projet, si la ville se portait acquéreuse des terrains composant le versant sud du Mont Lee, qui héberge l'écriteau géant, pour la somme de 12,5 millions de dollars.

"C'est un symbole de rêves, d'opportunités et d'espoir" a souligné Schwarzenegger, lui même parti de son Autriche natale pour vivre le rêve américain, symbolisé par ces 9 lettres de métal. "Tout le monde sait que ce sont probablement les lettres les plus mythiques et les plus connues au monde"
Pour sauver ce monument, de l'argent a afflué de 50 états américains, de 10 pays différents et de donations privées, dont celles de Tom Hanks et Steven Spielberg.

Les 900 000 derniers dollars ont étés apportés par Hugh Hefner, le patron du magazine de charme Playboy, qui n'a pas hésité à sortir le carnet de chèques.
Pour lui, l'écriteau est "la Tour Eiffel d'Hollywood", inconcevable de détruire le symbole d'un mythe : "Mes rêves d'enfants sont venus des films, et les images crées à Hollywood ont eues une influence majeure sur ma vie et sur Playboy"
A l'origine en 1923, les 9 lettres hautes de 14 mètres et de 9 mètres de large étaient destinées à la promotion d'un programme immobilier, baptisé "Hollywoodland", celles-ci ne devant rester qu'un an et demi.

C'est le "Happy end" que tout le monde espérait.


Source : staragora

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