Les chansons qui se ressemblent, le génial chroniqueur de Laurent Ruquier, Serge Liado, s'en est fait une spécialité. Mais parfois, la ressemblance vire au clonage et peut finir au tribunal. C'est la mésaventure que vient de vivre le chanteur Calogero qui a été condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris pour "contrefaçon de droits d'auteurs". On lui a reproché d'avoir copié sans autorisation un bout d'oeuvre musicale dans l'un de ses morceaux.
Les plaignants: un duo d'auteurs-compositeurs,
Serge Didier et Arnaud Pierrat. L'objet de leur procédure: la chanson
de Calogero intitulée Un Jour Parfait. Or, ce titre présentait "sur le
plan musical d'importantes similitudes" avec le morceau du binôme
Dider-Pierrat baptisé Le Feu De Willial. Et cette chanson-là avait été
déposée à la Sacem un an avant le Jour Parfait de Calogero.
C'est
"le motif d'accompagnement à la guitare" de cette dernière chanson qui
reprendrait "les caractéristiques essentielles" de celui du Feu De
Willial. Sont donc "coupables d'actes de contrefaçon", Calogero Maurici,
son frère (ex des Charts) Gioacchino Maurici, l'éditeur Klaxon Impek
International Music Publishing, le producteur Rapas (!) et le
distributeur Universal Music France.Tous devront 40 000 euros aux
plaignants pour l'atteinte leurs droits patrimoniaux d'auteur et 5 000
euros pour celle à leurs droits moraux d'auteurs. Ce fut un Jour presque
parafait pour eux. Pour Calogero, moins.Regardez la vidéo:
Source : gala
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